La planète se réchauffe ? Bonne nouvelle la faune et la flore s’adaptent !

L’un des arguments mis en avant quand on parle de réchauffement climatique c’est de pointer le fait de perdre la diversité biologique.

On sait qu’à travers les âges la planète a subit moult transformation climatique ou autres et que les espèces animales et végétales s’y sont adaptées ou ont disparu!

La grande crainte que les biologistes ont du réchauffement climatique est que, celui-ci étant beaucoup plus rapide que les transitions naturelles antérieures, les espèces vivantes ne pourront pas s’adapter.

Réjouissons nous il semble que la faune mais également la flore s’adaptent trois fois plus rapidement que ce à quoi nous nous attendions.

Les animaux et les plantes s’adaptent au réchauffement climatique en se déplaçant vers des zones aux températures plus clémentes et cette migration se ferait à une vitesse trois supérieure à ce qu’on pensait jusqu’à présent.

De plus en plus souvent, nous rencontrons des espèces dans des régions situées beaucoup plus au Nord que leur environnement habituel. En effet, en une quarantaine d’années, certains animaux et plantes ont migré sur de grandes distances, parfois sur plus de 150 kilomètres, afin de trouver un environnement plus adapté à leurs besoins.

Parmi les animaux ayant effectués les plus grands déplacements, on peut citer la Bouscarle de Cetti ou l’Aigrette garzette. Ces changements, en réponse au réchauffement climatique, se sont déroulé deux à trois fois plus vite que ce que les scientifiques imaginaient auparavant, selon une nouvelle étude du département de biologie de l’Université de York.

Une fuite rapide
Ces réactions naturelles face au réchauffement climatique ont bien entendu été prédites depuis longtemps, mais cette étude est la première à démontrer que les espèces animales et végétales quittent les régions où le climat s’est réchauffé le plus. De nombreuses espèces fuient vers les pôles, vers des températures plus clémentes.

Chris Thomas, professeur de biologie à l’Université York et chef de file du projet, explique: « Ces changements sont équivalents à un déplacement de 20 centimètres par heure en partant de l’équateur. Et ce mouvement va continuer au fil du siècle ».

L’équipe de recherche a analysé les données provenant de diverses études, en Europe et en Amérique du Nord, ce qui leur a permis de trouver 2.000 exemples de migrations animales et végétales. En moyenne, les espèces se sont déplacées vers les pôles à une vitesse de 17,6 mètres par décennie.

« Cette étude montre pour la première fois que les espèces quittent les régions où le climat s’est le plus réchauffé, au cours des 40 dernières années ». Les espèces sont contraintes de se déplacer afin de trouver des températures adéquates.

Variations entre les espèces

L’étude montre cependant de grandes variations entre les espèces. Par exemple, certaines espèces de l’hémisphère Nord ont émigré vers le sud tandis que d’autres animaux n’ont pas bougé du tout. Pour les scientifiques, cela s’expliquerait par des paramètres liés à l’environnement, à la disparition de leur habitat naturel, à la multiplication des prédateurs, etc.

Les oiseaux et les papillons ont tendance à être plus mobiles, mais les mammifères, les reptiles, les araignées, les insectes et toutes sortes d’invertébrés suivent également le mouvement. Des études antérieures ont révélé que le changement climatique pourrait représenter un risque d’extinction pour au moins un dixième des espèces de la planète, cette étude le confirme. « Les espèces qui ne pourront pas s’adapter ou se déplacer assez vite sont effectivement les premières menacées » conclut le scientifique. (7sur7Sydney/ca)

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