Rien de nouveau ou presque puisqu’on en a déjà touché un mot ICI mais il faut bien avouer que les énergies marines sont bien plus discrètes que le solaire ou l’éolien ; il ne faut pas non plus en déduire que si on en parle pas c’est que rien n’est fait .
Si on regarde le potentiel des énergies marines on ne peut être que conquit puisque la terre est recouverte à 70% d’eau, bien entendu il faut aussi prendre en compte certaines contraintes comme le fait d’installer une production électrique au milieu de l’océan n’a aucun sens, il faut que ces centrales soient conçues intelligemment et donc pas trop éloignées des côtes.
La France a ainsi mis en service en 1966 une unité de 240MW à Rance transformant l’énergie de la mer en électricité (Usine maréemotrice de la Rance) mais ce qui est encore plus fou c’est que ce projet a débuté en 1925 … mais fut abandonné en 1930 faute de financement !
Voici la maquette de l’installation où l’on peut voir la turbine placée sous le barrage, on imagine facilement le fonctionnement avec le flux et reflux des marées.
Bref vraiment rien de nouveau et on ne peut, avec le recul, que regretter le manque de clairvoyance de l’époque.
Aujourd’hui ce sont les Etats-Unis qui se lance dans l’aventure en installant et connectant des superbouées OPT PB40 dont voici quelques photos ainsi qu’un schéma d’ensemble.
On peut voir ici après la bouée à l’horizontal avant immersion et ainsi se rendre compte de la taille en comparant avec les engins situés à son pourtour.
Une fois immergée la bouée devient pratiquement invisible dans l’immensité marine, il faut donc qu’elle adopte des couleurs vivent et un système de signalisation pour les bateaux.
Dans le schéma ci après on voit clairement la mise en série de différentes bouées ainsi que la connexion sur le réseau continental.
Vous trouverez plus de renseignements sur le site Ocean Power Technologies.
Source: Technologies propres