Piégons le CO2

Une des idées retenues pour réduire la concentration en CO2 dans l’atmosphère est le piégeage artificiel.

Mais qu’est ce que le piégeage artificiel ?

Pour y voir plus clair reprenons un peu depuis le début …

Le CO2 est un des gaz à effet de serre, comme le sont la vapeur d’eau (H2O), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (NO2) et l’ozone (O3) pour les principaux, contribuant à l’augmentation de l’effet de serre sans lequel la vie sur terre serait impossible.

Rappelons que la vapeur d’eau est à l’origine de près de 75% de l’effet de serre (source).

Le problème réside dans le fait que la combustion des énergies fossiles, qui n’est rien d’autre qu’une libération d’un piégeage ancestral, libère de trop grande quantité de CO2 (entre autre) qui accentue cet effet de serre.

Notez en passant que l’effet de serre «s’autoalimente», en effet plus la température augmente plus vous avez de la vapeur d’eau dans l’air, plus vous offrez la possibilité à des puits de méthane de libérer le méthane (dans le permafrost sibérien), plus vous réduisez la banquise réflecteur solaire naturel, … bref la cata!

Les possibilités offertes de réduction des concentrations de gaz carbonique dans l’atmosphère ne sont malheureusement pas nombreuses.

On note ainsi que l’on peut agir sur :

° la réduction des émissions par la réduction de la consommation d’énergie fossile combinée à une diminution de la consommation liée à l’optimisation des performances de combustion

° utilisation de nouveau combustible fossile moins émetteur (remplacer le charbon par le gaz)

° encourager les énergies vertes et renouvelables

° augmentation de l’efficacité des puits naturels (océan, forêt, …)

    Malheureusement ces solutions ne sont que partielles et il faudra développer d’autres méthodes pour enrayer l’expansion croissante des concentrations en gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

    La question est posée et donc que faire ?

    Et bien piégeons ce qui peut l’être … facile à dire, plus difficile à réaliser !

    Si vous me permettez une image l’idée retenue est de balayer les poussières et de les glisser sous le tapis mais il est impératif que ce type piégeage se fasse «à la pampers» c’est à dire sans fuite !

    La solution retenue dans ce cas précis serait l’injection de CO2 liquéfié dans des roches basaltiques qui se transformera ainsi en solide ayant l’aspect du carbonate de calcium (calcaire – craie) ce qui empêcherait un relargage accidentel.

    D’après les chercheurs l’un de ces pièges basaltiques les plus grands, situé aux USA, permettrait ainsi de piéger l’équivalent de 1 milliard de tonne de CO2 soit la production de quatre centrales à charbon d’un gigawatt pendant 40 ans.

    D’après Futura-Sciences

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