Des solutions pour le CO2

L’école polytechnique fédérale de Lausanne vient de créer une chaire dédiée à l’étude du stockage souterrain et à long terme du CO2 .

Ce poste, rattaché à la Faculté de l’environnement naturel, architectural et construit (ENAC), a été créé grâce à un financement de 2,5 millions de la société Petrosvibri SA.

«C’est un domaine émergent, où beaucoup de questions scientifiques se posent encore», explique Lyesse Laloui, professeur de géo-ingénierie, directeur du Laboratoire de mécanique des sols à l’EPFL.

Mieux connaître les interactions entre ce gaz et les roches hôtes de la séquestration sera l’une des priorités du nouveau professeur.

Il s’agira notamment d’en étudier les réactions dans une variété de milieux géologiques, de conditions de températures, de profondeurs ou encore de mouvements tectoniques.

Le financement de la société Petrosvibri n’est pas totalement désintéressé.

Les forages qu’elle mène sous le lac Léman devrait vérifier la présence d’hydrocarbures liquides ou gazeux dans ce sous-sol, les probabilités sont de l’ordre de 15% de chance de voir aboutir.

Dans le meilleur des cas cela représenterait l’équivalant de la consommation Suisse en gaz pendant une vingtaine d’année et dans le pire des cas le forage permettrait d’étudier la structure géologique pour vérifier son utilisation comme un emplacement pour séquestrer du CO2 et être ainsi intégrée dans un réseau mondial de stockage de ce gaz.

Le stockage sous terrain n’est pas vraiment une nouvelle idée, les risques liés à une fuite sont loin d’être nul sauf si le CO2 peut être assimilé par les roches.

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