Les raisons psychologiques à la lenteur du passage au vert

Un groupe de travail de l’American Psychological Association se penche actuellement sur les relations entre la psychologie et le changement climatique.

Après des années de recherches menées dans le domaine, ils ont réussi à mettre en évidence 6 barrières psychologiques pour une évolution verte de l’humanité.

Ces barrières sont :

L’incertitude

L’éternel débat sur l’existence d’un réel changement climatique dont on ne discerne pas encore bien les conséquences réduit l’implication des gens. Le doute l’emporte sur l’initiative verte…

La méfiance

La population aujourd’hui ne sait plus réellement vers qui se tourner, qui croire. Cette méfiance envers les autorités scientifiques ou politiques se traduit par une méfiance envers le message qu’ils véhiculent.

La négation

C’est la barrière anciennement la plus répandue. Aujourd’hui, elle ne s’applique plus qu’à une minorité de personnes qui pense qu’il n’y a pas de changement climatique ou qu’il n’est en tout cas certainement pas du à l’activité humaine. Personnellement je ne rencontre plus personne qui tient ce discours, néanmoins je trouve que cette vision des choses permet d’alimenter le débat, malheureusement, ça peut dérouter certains comme on l’a vu précédemment.

La sous-estimation du risque

Même si aujourd’hui beaucoup pensent que le changement climatique est une réalité, une majorité pense qu’il n’aura pas de conséquences avant bien longtemps et qu’il nous reste encore quelques décennies pour trouver une solution et agir.

L’impuissance

Beaucoup de gens pensent qu’il est inutile de faire un effort car ce ne sera qu’une goutte d’eau dans un océan. Ce sont ceux que je rencontre le plus souvent, accusant par exemple la Chine d’ouvrir une centrale au charbon alors qu’eux utilise de l’électricité provenant de centrales nucléaires belges… Alors qu’un Chinois consomme encore à l’heure actuelle moins de la moitié de notre consommation ! Pourquoi réduire si le voisin ne le fait pas ?

L’habitude

Evidemment, c’est pour moi une des barrière les plus coriaces, elle se fait moins consciemment que l’impuissance et il est donc plus dur de s’en débarrasser, même lorsqu’on est convaincu qu’il faut agir.

Alors, dans quelle catégorie vous situez vous ? Personnellement, j’ai malheureusement trouvé la mienne je crois…

Le rapport complet de l’APA
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