Les amateurs de sports mécaniques connaissent bien cet objet, un déflecteur est un appendice aérodynamique qui permet de contrôler le parcours de l’air autour d’une F1 par exemple.
Alors certains se sont demandés pourquoi ne pas utiliser ce genre d’appendice pour réduire la traînée des camions et réduire ainsi leur consommation. Ils ont donc menés des tests pour mesurer l’impact de l’ajout d’un déflecteur à l’arrière du camion. Ils ont mesurés que leur « Boat Tail » permet de réduire la consommation de 7.5 %, ce qui n’est pas négligeable.
En cherchant un peu, j’ai trouvé des solutions de boat trail commercialisées, comme celle-ci, plus petite, elle permet tout de même de réduire la consommation de 3%. Personnellement, je n’ai jamais vu ce genre de déflecteur installé sur un camion.
Les recherches sont également menées sur des panneaux latéraux et autres améliorations aérodynamiques. Ils espèrent gagner 20% de consommation d’ici dix ans rien qu’avec l’aérodynamique… Personnellement ça me semble plausible.
Oui, 20%, c’est réaliste quand on voit les cubes roulants se balladant actuellement sur nos routes. Saviez-vous que les camions américains sont déjà beaucoup plus performants que les nôtres niveau aérodynamique ? Alors pourquoi utilise-t-on des camion avec un avant « plat » ? Et bien parce qu’en Europe, la législation sur les camions et leurs tailles, considère un camion et sa remorque sur la longueur totale de l’attelage. Logique me direz-vous… Et aux USA ? Et bien les camions sont mesurés entre essieus et donc vous pouvez avoir un « nez » devant votre cabine pour permettre une meilleure aérodynamique.
Attention, je n’ai pas dit que tous les camions américains consommaient moins, car en fait, ils sont répartis en deux classes, les « large car » et les « long nose ». Et oui, ça aurait été trop beau de consommer peu aux USA, ils ont alors imaginé une classe aérodynamique et une autre aux formes bien carrées, histoire de consommer un peu plus ;-).
Enfin bref, avant de se casser la tête pour modifier l’arrière des camions, ne ferait-on pas mieux de changer l’une ou l’autre loi ?
